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Et si l'on parlait d'amour...

Ne vous laissez pas abuser par le titre. Ici point de "spécialités gourmandes" ni de "courbes généreuses" promises par une voix suave et féminine en échange d'un aller-retour dans le Jura, à l'image de la dernière campagne publicitaire radio du Comité départemental du tourisme.

En lieu et place, nous avons l'amour vache. Celle des coups de folie, sous un air de Carmen : " Si tu ne m'aimes pas, je t'aime! Mais, si je t'aime, prend garde à toi ! ".

Ainsi, quand la passion est là, on est souvent tout feu, tout flamme : un vrai brasier. Comme celui qui a ravagé un pavillon d'Onans, dans le Doubs hier en fin d'après-midi. L'incendiaire : le propriétaire lui-même. La raison : le départ de son épouse de la maison conjugale !

En matière de rupture, il arrive aussi que l'un des partenaires reste de glace aux suppliques de l'autre. A l'instar de cette lyonnaise de 53 ans, accusée d'avoir provoqué la mort de son compagnon lors d'une violente querelle et d'avoir caché son corps dans un congélateur acheté à cette fin. La dispute a éclaté car elle voulait quitter cet homme, de vingt ans son aîné, et que lui voulait l'en empêcher. Le corps du malheureux est resté dissimulé près de deux ans, bien au frais au milieu des aliments.

Souvent, l'éconduit fait le choix du désespéré, pour preuve Nicolas Sarkozy, draguant ouvertement l'électorat frontiste. Le second du premier tour susurre à Marine bien des mots doux. "le vote FN n'est "pas répréhensible", madame Le Pen est "compatible avec la République" lâche t-il avec ardeur. Promettant de prendre "des engagements suffisamment précis pour que les électeurs (du FN) sachent qu'on a compris leur message et qu'ils aient la certitude qu'ils seront tenus".

Un rappel toutefois au candidat président : les histoires d'amour finissent mal en général...

T. Comtois
Publié le mardi 24 avril 2012 à 17h06

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